UE3 Environnement, Temps, Territoire, Société

L'UE 4 correspond aux modules spécifiques et obligatoires du parcours ETTES en M2. Il y a 6 modules à suivre au cours du premier semestre : 

1 - Acteurs de l’environnement

Les acteurs intervenant dans le domaine de l’environnement sont nombreux et multiples : Union européenne, Etat et ministères, collectivités locales et territoriales, association, lobbies, entreprise, etc. L’objectif de ce cours est de donner un aperçu de ces acteurs : leurs rôles, leurs actions, leurs collaborations ou, au contraire, leurs intérêts respectifs et parfois antagonistes. Au travers de la rencontre d’acteurs du monde professionnel, il s’agit pour les étudiants de mieux cerner la diversité des acteurs et de leurs missions. Les rencontres avec des professionnel est également l’occasion d’avoir une meilleure idée des tâches et des missions quotidiennes, ainsi que des parcours professionnels des personnes rencontrées. 

2 - Ecologie urbaine, ville durable

Retour sur les concepts de base: ville, milieu urbain, ville durable, nature, écologie urbaine, biodiversité, services écosystémiques...L’agriculture urbaine dans les projets de ville durable. Du jardinage à l’agrarisation de la ville. Regards croisés Nord Sud. Quelle place pour une biodiversité animale en milieu urbain, quelle acceptabilité pour quelle perception par les citadins? Une deuxième partie du cours est consacrée à une application de ces concepts à une étude de cas. Par exemple en 2020, les étudiants ont réalisé une enquête sur les pratiques et perceptions de la nature par les Parisiens.

3 - Ingénierie environnementale 

Restaurer les écosystèmes, les adapter aux changements climatiques, piloter les services écosystémiques délivrés par la nature, créer ex nihilo des milieux en tant qu’alternatives ou que compensations à des solutions d’ingénierie technique : tels sont les enjeux scientifiques et opérationnels de l’ingénierie écologique. En s’appuyant sur les concepts et les théories de l’écologie scientifique, l’ingénierie écologique tente de relever quelques-uns des défis de la complexité biophysiques en produisant des milieux résilients et évolutifs capables de délivrer des services écosystémiques durables. Après un focus sur l’émergence du concept et la discussion sur les objectifs et enjeux gestionnaires, le module proposera des éclairages sur l’usage des techniques d’ingénierie écologique pour répondre à des mesures d’atténuation, comme celles de l’érosion d’une part, celles du changement climatique d’autre part. Les exemples permettront d’illustrer des territoires particuliers comme l’espace montagnard d’un ou encore les espaces urbains

4 - Gestion des risques côtiers

En cours d’actualisation

5 - Stage collectif de terrain

Le stage se déroule sur 5 jours (lundi-vendredi) en automne (fin septembre-début octobre), à la découverte d’un territoire et dans une région où la mer et la terre sont étroitement imbriquées, où les activités économiques et les enjeux (matériels, humains) se concentrent sur un littoral très exposé aux aléas, naturels (tempêtes) ou d’origine anthropique (« marées vertes », « marées noires »). Ce dispositif original crée une multiplicité de situations et d’objets qui sont autant d’études de cas. Les intervenants scientifiques traiteront des dynamiques littorales et côtières, des risques, de l’aménagement du territoire ; du patrimoine naturel à travers la valeur paysagère en fonction du critère (vii) de l’UNESCO, de l’expression de la géodiversité dans le paysage, du problème de la vue (point de vue, panorama, inter-visibilité) ; des héritages géomorphologiques anciens, ainsi que des risques actuels de submersion marine.

6 - Veille scientifique

Ce module vise à stimuler la réflexion des étudiants sur des questions scientifiques d’actualité d’ordre environnemental. Après une présentation de la méthodologie de l’établissement d’état de l’art, en particulier sur les questions émergentes et controversées, les étudiants choisissent une thématique et préparent un oral complété par une bibliographie. En 2020, il a été proposé aux étudiants de travailler sur le débat public sur la collapsologie, travail qui a été valorisé lors d’un séminaire public, en collaboration avec une autre université parisienne.